Donnerstag, 29. März 2012

Social Workforce – Zusammenarbeit im digitalen Zeitalter




Die Zusammenarbeit im digitalen Zeitalter nur eine Frage der IT Vernetzung und der digitalen Kompetenzen der Mitarbeiter ? Theoretisch ist alles ein Kinderspiel. 94% aller deutschen Betriebe haben einen Internetzugang.

Dezentrales, synchrones oder asynchrones Zusammenarbeiten ist einfach, praktisch und sinnvoll : Webinare, Skype, Adobe Connect , Bildschirmfragmentierungen, Google Docs und viele andere neue Software sparen Zeit, Geld und Mühe , öffnen enge organisatorisches Nischendenken – und Vorgehen und umgehen hakelige Sicherheitsauflagen eines EDV und IT Systems. Alles spräche dafür, sofort von diesen neuen Möglichkeiten zu profitieren.

Wo ist das Problem? Warum schicken selbst Mittelständler ihre Mitarbeiter noch immer mit dem Laptop und dem Rollköfferchen durch die halbe Welt ? Warum reden alle von den Vorteilen des kollaborativen und dezentralen Zusammenarbeitens, aber nur wenige Firmen setzen es konsequent durch ? Die interne Kommunikation und Vernetzung bleibt vielerorts fragmentiert, zähflüssig oder total verwässert. Die Folgen? Wir kennen sie alle.

Das Problem ist, dass Social Workforce – die interaktive Vernetzung und Kommunikation am Arbeitsplatz etwas Vorarbeit voraussetzt, wie z.B. strategisches Denken, vorherige Absprachen, eine Netikette. Wie und warum wird eine Online-Platform als kollaboratives Kommunikationsmittel mit in die herkömmlichen Prozesse integriert ? Dazu gehört auch die tiefgehende Einbindung aller Mitarbeiter, als Einzelperson und als Teil einer Gruppe. Sie müssen einen Sinn und einen Vorteil darin erkennen, sonst bleibt das Intranet, das Wiki, die Wissensplattform und das LMS leer und anstatt Kosten, Energie und Zeit zu sparen, geht der Emailwahn weiter, verschwenden Mitarbeiter und Unternehmer weiter Zeit und Geld in Staus, in Fliegern oder auf Bahnsteigen.

Es gibt sie, die Erfolgsfaktoren einer Social Workforce. Schauen Sie bald wieder vorbei. Wir teilen gerne unsere Erfahrungen und Beobachtungen, denn auch das gehört zur Social Workforce : Die Bereitschaft, Wissen und Erfahrungen weiterzugeben.

Samstag, 10. März 2012

Faire bouger les habitudes



Le Social Learning a du mal a entrer dans les têtes et dans les habitudes, en France en tout cas, où les esprits se heurtent à la fois à un mot-valise en Anglais et à leur retard fâcheux de quelques chapitres dans l'avancée de la révolution Web 2.0.

Quand on leur parle des réseaux sociaux, les entrepreneurs pensent à la rigueur Facebook et aux préoccupations futiles de leurs ados, stagiaires ou secrétaires, mais dans la plupart des cas ils sont persuadés que le bon vieux réseautage à travers le Lion's, le Rotary ou encore les Francs Maçons paie bien plus. Ne leur parlez pas du bon usage de Twitter dans la communication avec leur clients ou leurs collaborateurs! Ils sont encore au siècle dernier.

Quant aux professionnels de l'apprentissage - de l'école maternelle à l'université, ils restent carrément en dehors, par choix idéologique, par ignorance ou tout simplement parce que les structures administratives sont conçues pour encadrer et non pas pour créer des espaces de liberté. Essayez de parler à un Inspecteur Académique d'une plate-forme Moodle, de MediaWiki, de webinaires... ou d'un eportfolio! Vous aurez l'occasion de vivre le fossé numérique en direct.

Or le Social Learning qui est une évidence pour les professionnels de la transmission des savoirs et connaissances partout dans le monde connecté, ne circule en France que dans des cercles très avisés et très à l'écoute des rumeurs du monde. Pourtant, ils font tout ce qu'ils peuvent pour diffuser et communiquer.Mais les vieux dictons n'ont rien perdu de leur pertinence. A l'ère du Web 2.0, où l'on trouve (presque) tout sur la toile, le fait de savoir comment, où, pourquoi et pourquoi faire donne aussi la clef à la bibliothèque des savoirs diffusés ..et diffus ouverte à ceux qui savent qu'elle existe.

En attendant, ouvrez la fenêtre et regardez ce que l'on fait ailleurs...

Freitag, 9. März 2012

sociallearningcafé: Social Learning. La partie invisible des réseaux s...

sociallearningcafé: Social Learning. La partie invisible des réseaux s...: Ils font un tabac. En première ligne caracole Facebook avec un milliard de contemporains inscrits. C'est un phénomène mondial et sociétal...

La synergie du partage




Neal Corenflo, rédacteur et éditeur de "Shareable", vient de présenter à Berlin "The New Sharing Economy" à un tout petit cercle d'initiés. Normal, il n'est ni dans la mouvance des faiseurs d'opinion ni dans les petits papiers des media-players locaux et son livre n'a pas encore trouvé un éditeur français.

Les idées propagées par "Shareable" et etayées par Neal Corenflo ne détonnent pas dans le contexte américain où la Y-generation arrive à la trentaine et se divise en quatre:

le premier continue à développer et diffuser l'esprit du Web,
les autres empruntant la voie des "Serious Men",
un quart est parti sur une galère à vie, et,
le dernier quarteron poursuit la route d'Internet selon le voeux des fondateurs de la Mozilla Firefox Foundation: "Keep the Knowledge Available for everyone."


Tout est accessible, tout est disponible pour tous, la plus grande transparence sur la toile permet aussi la plus grande liberté de chacun de tous. Le monde est peut-être un village global, mais les murs et les cloisons y sont transparents. La visibilité , la lisibilité et l'accessibilité totales sont les anti-dotes du culte du secret des sociétés qui destruit les individus et les communités.

"La Société ouverte et ses ennemis" de Karl Popper n'a manifestement pas inspiré les têtes pensantes du Web 2.0.
Leurs thèses préconisent la "socialnomie".

L'explosition des réseaux sociaux nous fait prendre conscience que nous sommes en pleine révolution culturelle et économique. La quantité des informations et la rapidité avec laquelle elles déferlent sur nous sont considérées par les uns comme une immense opportunité, et par les autres comme une menace insaisissable et omniprésente. Les savoirs et les compétences nouvelles digitales et virales exigent aussi de nouvelles formes de transfert.

Les belles certitudes du capitalisme et de sa dérive néocapitaliste renforcent la certitude que la croissance économique crée de la richesse pour un nombre de plus en plus limité d'individus. Quant aux 80% de la population prix de la paupérisation des masse, de l'exploitation des ressources humaines et naturelles, selon une stratégie de court-terme et surtout de courte-vue.

La richesse des individus composant une communnity ne peut venir que du partage. Et quelle est la richesse illimitée et soutenable de l'humanité, dans laquelle elle peut puiser sans fins ni remords? Son savoir, ses connaissances et ses aptitudes. Seul le dynamisme d'une société des Savoirs et des Connaissances crée de la plus-value soutenable parce qu'il améliore le niveau de vie, après avoir renforcé le niveau des savoirs. L'arbre de la connaissance s'appelle Internet, mais croquer la pomme ne signifie pas une vie à l'est d'Eden.

Ils rejoignent ainsi la thèse de Mohammad Yunus et les deux courants, l'un venant des campus américains, l'autre de l'Inde, convergent et arrivent au même constat: Pour survivre dans un monde de précarité alimentaire, écologique et économique globale, les 80% qui n'auront pas part au grand gâteau de la richesse ne pourront survivre dignement que s'ils apprennent à partager tout ce qui est partageable. Partager nous ouvre aux autres et les instants de partage sont aussi des moments de bonheur.

Social Learning. La partie invisible des réseaux sociaux




Ils font un tabac. En première ligne caracole Facebook avec un milliard de contemporains inscrits. C'est un phénomène mondial et sociétal. La bulle va peut-etre éclater,mais en attendant elle grossit. La moitié de ce milliard se connecte au moins une fois par jour et 20% y passent en moyenne une heure. Pour quoi faire? On peut (presque) tout faire sur Facebook: Chatter, poster, tagger, publier, inviter, connecter, communiquer aves ses amis, en groupes organisés et avec le monde entier. C'est grisant et peut nuire gravement à l'individu ignorant les lois du web.

L'ascension irresistible de Facebook fait débat et école. Partout fleurissent les plateformes "réseautant" (aie), professionnelles comme LinkedIn, Xing et Ning, thématique et visuelles comme Pinterest. Surfer sur la toile est devenu un divertissement pascalien, mais aussi un moyen de s'informer et former.

Le Social Learning est devenu le mot-valise à contenu multiple et protéiforme, comme tout ce qui est généré par le Web 2.0. C'est aussi un mot balise qui donne une nouvelle orientation au transfert des savoirs et connaissances. L' ère Gutenberg 2.0 est bien entamée, même si la plupart préfèrent ne pas le voir.



Autour du Social Learning se forment des communautés de partage et de diffusion des savoirs au plus grand nombre. Les grandes universités comme MIT et Stanford mettent des cursus entier en ligne, sans parler du succès de la Khan Academy. N'oublions pas Wikipedia.org, décrié par les encyclopédistes des Temps Modernes, mais efficace au quotidien.


Le Social Learning est la conséquence du Life Long Learning ou simplement de ce que Edgar Faure avait déjà préconisé en 1972... la formation continue à vie. Pourquoi? Parce que nous vivons de nouveau dans une période d'accélération du temps. Le développement permanent de nouvelles technologies favorise les changements économiques (travail décentralisé, délocalisé), écologiques (la déstruction des ressources vitales) et rend un grand nombre des compétences acquises inutiles, soit parce que c'est moins cher de produire ailleurs, soit parce que les technologies nouvelles rendent les connaissances acquises inutiles.


Le Social Learning est devenu une nécessité pour acquérir en temps réel les compétences et connaissances requises pour faire un travail, obtenir un emploi, être performant. Où a-t-on appris à les avantages et inconvénients du travail collaboratif, comment exploiter les mines de savoir sur le Net? A l'école certainement pas. Dans la plupart des lycées l'accès d'Internet est bridé, les TICE comme outils de communication et de publication n'entrent pas dans les programmes et la plupart des enseignants sont des illettrés du numérique. Leur parler d'une plate-forme Moodle, d'un Doodle, du podcasting et du Slidecasting, du bon usage du bookmarking....avec une administration qui n'y voit que la main du diable quand elle ne leur met pas la tête sous l'eau?

Pourtant, il suffirait de regarder ce qui se passe ailleurs, là ou sont déjà les responsables des grandes sociétés multi-nationales.
Certes, le Social Learning ne les concerne pas. Pour les PME/PMI européennes, aux prises avec la pénurie de ressources et à la chasse aux idées et cerveaux innovants, cela serait une moyen de combler le vide numérique entre les anciens et les nouveaux savoirs.
Les anciens sont certainement plus valables, mais ne valent plus grand chose sur le marché de l'emploi du 21ème siècle.